Flash-Back : Montereau, un autre regard
L’exposition FLASH-BACK, MONTEREAU UN AUTRE REGARD, est l’aboutissement d’une somme de réflexions menées tout au long de l’année par les étudiants de première année de DNMAde en design graphique du lycée André Malraux, autour de la ville de Montereau.
Pourquoi cette thématique ? Nombreux sont ceux qui découvrent cette région en arrivant et il nous a semblé pertinent de les aider à s’implanter sur ce territoire en proposant trois projets en lien les uns avec les autres.
MONTEREAU, RACONTE-MOI est une démarche active pour aller au-devant des monterelais. En collaboration avec Lucile Bellan, journaliste et podcasteuse et grâce à Bérénice Sellier et la Gaîté Lyrique, les étudiants ont construit un protocole puis ils sont partis interviewer les habitants de la ville haute et basse. Captations, dérushage, choix, envois à Lucille, enregistrement. Ils ont eu l’opportunité de réaliser un véritable format de podcast.
LES MEMOIRES DE MONTEREAU en découlent directement. Reprenant le matériau des interviews sélectionnées, chacun a eu à se remémorer la personne qui lui avait confié ses souvenirs en proposant une interprétation graphique de son portrait en noir et blanc. Puis tous les étudiants ont imaginé les textes de ces mémoires qu’ils ont ensuite illustré.
MONTEREAU, A LA LIMITE ! est, quant à lui, le dernier volet de cette trilogie. Dans un premier temps, il s’agit du fruit d’une réflexion sur l’implantation de la ville haute sur un territoire rural et la confrontation entre un paysage agricole et un paysage urbain. En collaboration avec Sophie Loubaton, photographe, ils ont parcouru cette lisière | limite et, dans un
premier temps, ont tenté de traduire ce qu’ils ont ressenti à l’aide de leur smartphone comme outil photographique Ce premier travail photographique s’est conclu par une série d’impressions cyanotypes.
Dans un deuxième temps, à partir de cette première déambulation, les étudiants (ou élèves) ont élaboré un parcours thématique singulier suivi d’une cartographie destinée à partager leurs impressions auprès du plus grand nombre. Puis, dans un troisième temps, ils ont imaginé des dispositifs signalétiques afin de repérer ces mêmes points in situ. Ceux-ci ont été traduits volumétriquement sous forme de dioramas.